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Poésies sur les insectes
Les mouches de Raymond Queneau
La sauterelle de Pierre Coran
La sauterelle de Robert Desnos
La cigale et la fourmi de Jean de La Fontaine
La fourmi de Robert Desnos
Le papillon de Marc Alyn
L'enterrement d'une fourmi de Maurice Romillat
Les deux scarabées de Maurice Carême
Que le monde est petit de Maurice Carême
La puce de Paul Clausard
Tags : fourmi, sauterelle, poesies, insectes, mouche, papillon
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Commentaires
Le meilleur des mondes
Est-ce que le monde change radicalement, ramené au ras du sol ? À ce niveau, même collé au bitume encore chaud d'une route qui semble avoir échappé à ma mémoire, excepté la sensation déroutante, qui en émane, procurée à « son » contact, les villes disparaissent. Aussi bien l'ancien bourg qui arbore à présent les nouveaux signes communicants, en sus du clocher réhabilité, par monsieur le maire, que la mégalopole galopante où tout est possible. Quoique cette dernière soit, de prime abord, cela reste à vérifier, moins intéressante, à cause de la pression exercée sur les sols, par l'intermédiaire du matériau.
(lire la suite sur lapetiteguerre.overblog.com)
et pour en rajouter un à la liste ci-dessus
Star tripes
Le lombric au long bris silencieux et discret
oeuvre à l'utile aération de l'argile.
Action qui l'inscrit au rayon de la beauté,
comme émollient. Sauf que l'art sur son nihil,
joue au subversif, -l'hypocrite!-, qui ne lui laisse
que débris, rognures, reliefs d'esthéticiens,
au prix du marché, prétend-il, la peau des fesses!
Bref ce ver s'octroie l'immortalité pour rien,
maudit esthète! Depuis des siècles, planté
là, à fouir la même île aux sables aurifères
où gisent les Rimbaud, Verlaine et Mallarmé.
Terrible eucharistie de patries délétères,
quand le monde est si beau et long et large et vaste,
plein d'objets dont aucun ne fait à son voisin
une ombre inique qui l'efface, arbre néfaste
qui se farcit la vie, salaud d'alexandrin!
Si le lombric, sur la pente inadmissible,
ignore tout de tout, de l'arrière-pensée,
forcément, il ne sait l'escalade indicible.
Pâte élastique et sans destin à modeler,
au contraire de pseudo-confrères, sans peur,
vair et contre-vair, associé à la charogne,
il pousse à la structuration, en tant qu'acteur,
couverts de haillons, il oeuvre en-deçà d'où ça cogne!
4BretteDimanche 19 Mai 2013 à 23:08Très beau poème sur les lombrics si utiles !!!
Qui en est l'auteur car je souhaiterais le partager sans oublier de le citer.
article publié sur "lapetiteguerre.overblog.com"
sous la signature déjà donnée de l'auteur
Valentini
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Merci pour ces poésies ! J'en cherchais de nouvelles sur ce thème ! En plus, tu les as déjà mises en page ! Un vrai gain de temps ! Merci ! Mes élèves vont être contents de les recopier et de les apprendre ! MERCI !!!